Le 11 février dernier, j’interrogeais la ministre de l’Enseignement sur l’utilisation des logiciels libres dans les écoles. En effet, j’ai appris récemment que l’administration de l’enseignement demandait aux écoles d’utiliser un programme non libre (ou, plus précisément, « propriétaire »), SIEL, dans leurs relations avec elle.

Or, les logiciels libres offrent une série d’avantages importants. Tout d’abord, il ne faut pas payer de licence pour les utiliser, ce qui représente potentiellement une économie importante pour les écoles. Ensuite, ces logiciels sont généralement développés par des petites entreprises, ce qui permet de soutenir l’économie locale plutôt de grandes multinationales telles que Microsoft. Enfin, contrairement aux logiciels propriétaires, le code-source des logiciels libres est accessible, ce qui permet aux utilisateurs qui le souhaitent de savoir ce que « fait » l’outil. Autrement dit : contrairement à ce que font les grandes firmes comme Google ou Microsoft, il est possible de maîtriser le flux de données et donc de préserver la confidentialité de celles-ci.

Malheureusement, la réponse de la ministre n’a pas laissé entrevoir d’avancées sur ce sujet. D’après elle, les choix de logiciels et de systèmes d’exploitation ont été opérés il y a une dizaine d’années, et les critères utilisés ont mené à l’exclusion des logiciels libres.

J’ai toutefois insisté pour que lors des futurs appels d’offre, on prenne en compte les avantages que j’ai cités plus haut, et l’évolution technologique, qui permet désormais d’envisager l’utilisation des logiciels libres avec beaucoup plus de facilité pour les utilisateurs.
Vous trouverez l’intégralité de notre échange ici.