Ce matin, avec quelques collègues, nous avons planté un poirier à Schaerbeek. Un poirier comme symbole de l’alimentation durable que nous souhaitons développer plus encore.

On le sait, la Cité des ânes doit son nom aux ânes qui transportaient les fruits et légumes produits à Schaerbeek aux bruxellois. En 1846, Schaerbeek comptait 89 hectares de potagers, sur un total de 694 hectares cultivés !

Il ne s’agit évidemment pas de renouer avec ce passé agricole, mais nous sommes persuadés qu’on peut, à Schaerbeek, produire une partie de notre alimentation, dans des bonnes conditions de qualité. C’est bon pour la santé, pour l’environnement, pour la qualité de vie et pour le lien social.

Beaucoup de nos voisins se sont déjà lancés : à la maison de repos De Latour, aux potagers avenue Cambier (photo ci-dessous, en visite avec Evelyne) et à Helmet par exemple. Il faut aller plus loin !

C’est pourquoi, nous proposons concrètement :

– de réaliser un inventaire des zones pouvant être affectées en potagers collectifs et d’examiner la qualité de leur sol ;

– de mettre à disposition des citoyens les terrains communaux disponibles et de fournir un équipement minimal à la culture ;

– de soutenir l’installation de ruches partout où c’est possible et l’installation de compostages de quartier ;

– de développer des jardins scolaires ;

– d’organiser des séances d’information sur les potagers, y compris de balcon, le vermicompostage et autres techniques de culture en milieu urbain… (moi, c’est suite à une formation que je me suis mise à cultiver sur mon balcon, et c’est très bon !)

Parce que l’alimentation de qualité doit pouvoir être accessible à tous.