Hier soir se tenait, de nouveau au 2215 à l’ULB, le congrès d’écolo j consacré à la jeunesse et à l’enseignement supérieur, sujets d’actualités dans cette campagne où nous sommes aussi appelés à renouveler le parlement de la Communauté française.

Nous y avions invité Geoffroy Carly, vice-président du Conseil de la jeunesse d’expression francophone, auquel écolo j appartient, et Mathias El Berhoumi, le président de la FEF et initiateur de resPACT dont je parlais ici.

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C’était surtout l’occasion pour nous de mesurer nos idées et propositions aux acteurs jeunes de terrain, spécialisés dans ces matières.

J’ai eu l’opportunité de conclure le premier panel, consacré aux politiques jeunesses.

J’ai pu ainsi revenir sur l’image des jeunes répercutée par les médias et par certaines mesures politiques adoptées ces dernières années (toujours plus de places en IPPJ, couvre-feux, mosquito…) et sur la nécessité pour le politique d’exprimer et de démontrer clairement la confiance qu’il accorde à la jeunesse.

A la lecture du mémorandum du CJEF et du mémorandum resPACT, on est frappé par la volonté de ne pas s’arrêter aux compétences des Ministres de la jeunesses et de l’enseignement supérieur pour répondre aux questions qui concernent les jeunes. Ces questions sont transversales et se retrouvent dans toutes les compétences politiques, de la commune à l’Europe et à l’international. Elles touchent à l’emploi, au logement, aux allocations familiales, au développement durable, à la culture…

Malgré l’image négative des jeunes, malgré les crises et les difficultés pour les jeunes de se lancer dans la vie, on lit dans ces memoranda une vraie responsabilité des jeunes et la volonté d’être solidaires, dans l’espace et dans le temps.

La confiance est donc méritée.

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Pour marquer cette confiance, j’ai pu développer trois mesures phares qu’écolo et écolo j proposent.

Nous proposons d’encourager la participation des jeunes dans tous les lieux où ils se trouvent. Dans les écoles, bien sûr, mais aussi dans les mouvements de jeunesse, les maisons de jeunes, les clubs de sport, les communes… partout où les jeunes sont, ils doivent être impliqués dans la gestion et la prise de décision collective.

Faire participer les jeunes, c’est non seulement leur accorder la confiance, c’est aussi former des citoyens responsables.

Pour confirmer cette confiance, nous proposons aussi le droit de vote à 16 ans. Cette mesure, accompagnée de l’introduction de vrais débats de société et de débats sur la citoyenneté à l’école permet de démontrer la confiance de la société dans sa jeunesse et dans sa capacité à elle aussi participer à la construction des décisions collectives.

Enfin, pour écolo j, faire confiance aux jeunes, c’est aussi leur accorder le droit de bouger, de jour comme de nuit, dans les villes et les villages, de manière autonome, sûre, pratique, peu coûteuse et respectueuse de l’environnement.

C’est pourquoi nous avons depuis le départ proposé des lignes nouvelles, de jour comme de nuit, à Bruxelles et en Wallonie. Cest pourquoi nous proposons un libre parcours valable sur tous les réseaux de transports en commun pendant un an, comme cadeau pour tous les jeunes à 18 ans.

Pour en savoir plus sur le programme d’écolo en matière de jeunesse, c’est par ici.

Faire confiance aux jeunes est une nécessité, pour construire durablement la société de demain.