Après avoir, comme chaque année, défilé le 7 avril, en souvenir des victimes du Génocide des Tutsi, j’ai participé ce vendredi midi à la 94e commémoration du Génocide des Arméniens.
C’est un moment toujours nécessaire, mais tellement difficile, la commémoration d’un Génocide…
Nécessaire parce qu’il faut rendre hommage aux victimes, être là pour témoigner et prouver toujours que c’étaient bien des personnes humaines.
Difficile, parce que rien ne permet de comprendre ni d’accepter. Le temps qui passe ne peut rien non plus, je l’ai bien vu aussi vendredi.
Au-delà de cela, la commémoration de vendredi et le discours de Me Mahmourian confirment et rappellent que commémorer un Génocide, et rendre hommage à ses victimes, cela implique aussi un combat ici et maintenant, celui de refuser le négationnisme, qui pareillement menace les communautés juive, arménienne et tutsi en Belgique.
Ces trois Génocides ont existé, cela ne fait pas de doute, et ils ont pareillement tué des êtres humains pour ce qu’ils étaient. Nier cette réalité, c’est continuer de refuser la qualité humaine aux victimes. C’est pourquoi les négationnistes doivent être pareillement dénoncés et rendus pénalement responsables de leur propos.
Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le livre publié par le MRAX et IBUKA en commémoration du 15e anniversaire du Génocide des Tutsi.
