Vous l’aurez peut-être lu ou entendu, le Vif de cette semaine publie le bulletin de tous les députés francophones, et donc celui des députés bruxellois et celui des députés au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
On peut toujours critiquer la méthodologie.
Pour ma part, je regrette qu’elle fasse la part belle à la quantité, plus qu’à la qualité du travail et des interventions, qu’elle mette sur un même pied la co-signature d’une proposition, d’une résolution ou même d’un amendement, les rapports (essentiellement rédigés par les services, mais dont l’importance peut-être très variable), les questions écrites, les interpellations et les questions orales, qu’elle ne tienne pas compte des interventions en-dehors de ces cadres, comme des interventions sur le budget ou sur les déclarations de politique générale qui pourtant mériteraient plusieurs points, qu’elle ne tienne pas compte à Bruxelles du parlement de la COCOF et de la COCOM ( !!!), ou du fait que certaines absences sont justifiées (maladie, présence dans une autre assemblée parlementaire pour les députés communautaires ou les sénateurs de communauté)…
Quoi qu’il en soit, la méthodologie choisie et ses limites ont le mérite d’être clairs et explicites. Ce qui permet à chacun de se justifier si nécessaire.
Et donc quant à moi : le bulletin est très bon. Je suis en effet plutôt généraliste, non cumularde, j’entretiens au maximum des contacts et relais dans la société civile dans les dossiers sur lesquels je travaille, ce qui les nourrit, et puis je bénéficie d’une excellente structure collective, ce qui enrichit mon travail parlementaire également.
J’en profite donc pour renvoyer des fleurs à mes relais, à mes collègues, et aux collaborateurs dans les groupes et au parti avec lesquels j’entretiens des contacts réguliers et sans lesquels mon travail ne serait pas aussi riche, ni en quantité, ni en qualité, et ne serait pas aussi agréable. Ils se reconnaîtront. 😉